Page:Vicaire - Au pays des ajoncs, 1901.djvu/87

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Parfois, dans un sabot,
Je vais sur la mer grande.

Sous le rosier discret,
En gars qui s’émancipe,
J’aime à fumer ma pipe,
Quand la lune apparaît.

Vieille est ma ménagère,
Elle n’a qu’une dent.
Nous dormons cependant
Sous la même fougère.

Jette là ce chagrin
Qui jour et nuit t’oppresse.
Fais-nous une maîtresse
Qui te maintienne en train.

Aime, bois, ris et chante
Sans trop savoir pourquoi.
Mais évite, crois-moi,
La Princesse méchante. » —