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Page:Vicaire - L’Heure enchantée, 1890.djvu/131

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MARIE-MADELEINE


I


 
Madeleine était blonde
Comme un champ de froment
Et jamais rien au monde
Ne fut aussi charmant.

Madeleine était fraîche
Comme une rose en pleurs
Et d’une belle pêche
Elle avait les couleurs.

Avec son auréole
De longs cheveux dorés,
Madeleine était folle
Comme l’herbe des prés.