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Blondes printanières,
Maîtres enjôleurs
Qui portez des fleurs
À vos boutonnières,
L’amour, en passant,
Vous prend dans sa ronde ;
Allez, par le monde,
En vous embrassant.
La libre nature
Entend qu’on soit gai.
En avant, ô gué,
La bonne aventure.
Écoutez courir
Le sang dans vos veines ;
Comme les verveines,
Laissez-vous fleurir.
Mais quand vient l’extase,
Pensez, en vos jeux,
Aux cœurs orageux
Que le ciel écrase.
Quand le point du jour
Fleurit la colline,
Songez qu’Isoline
Est morte d’amour !