Page:Victor Alfieri, Mémoires, 1840.djvu/11

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

préféré le laisser dire ; c’était assez sans doute de le condamner à parler une fois encore, au risque de lui donner raison, l’idiome dont il a dit tant de mal.

Peut-être enfin me reprochera-t-on d’avoir conservé ici certains détails un peu libres. J’aurais voulu qu’Alfieri, le premier, n’eût pas cru devoir s’en souvenir ; mais enfin, puisqu’il s’en est souvenu, était-ce au traducteur à les oublier ? Dans un livre comme celui-ci, que chacun supprime le trait qui le blesse, et bientôt il ne restera plus de la personnalité la plus vive qu’une ombre insignifiante.


ANTOINE DE LATOUR.


Paris, le 7 mai 1840.