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la garçonne
— Je ne suis pas bien. Je rentre.
Elle eut un frisson visible, le visage si altéré que Mme Lerbier s’alarma.
— Qu’as-tu ? Je t’accompagne.
— Non ! Non ! Reste, ordonna-t-elle nerveusement. Je te renvoie l’auto. Tu reconduiras Michelle après le souper. Je vais me coucher.
Elle dit encore :
— Ce n’est rien, je t’assure. Un mouvement de fièvre. Ne vous occupez pas de moi.
Et sans un mot de plus, sans un regard à personne, elle referma son manteau et partit, tête haute.