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FIL—FLA

vêtus, déjeûnant et dînant bien, et qui cependant ne possèdent ni industrie, ni revenus ; ce ne sont pourtant point des mouchards, mais ils ne valent guère plus : ce sont des Fileuses ; leur unique industrie est de suivre les Floueurs et Emporteurs, et de rester paisibles spectateurs de la partie qui vient de s’engager ; ils prélèvent cependant un impôt de trois francs par louis sur la somme perdue par le Sinve.

Les Fileuses s’attachent quelquefois aux Tireurs. Il est rare que les Fileuses soient obligés de recourir à la violence, les voleurs qui ne craignent rien tant que le scandale, s’exécutent presque toujours de bonne grâce. Somme totale, le métier des Fileuses est un excellent métier, car il est lucratif, et peut être exercé, pour ainsi dire, impunément.

FILOCHE, s. f, — Bourse.

FILOCHE A JEUN, s. f. — Bourse vide.

FIQUER, v. a. — Plonger ; ne s’entend que de cette manière : plonger un couteau dans le cœur.

FLACUL, s. m. — Sac.

FLAC D’AL, s. f. — Sacoche à argent.

FLAMBANT-te, s. — Propre, beau, superbe.

flambe, s. f. — Epée.