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PRÉFACE.

happer le taillés et ambyer le plus gourdement qu’il me fût possible.[ⅼⅱ-5 1]

  1. Lors, le gentilhomme en colère jura par la tête de Dieu que s’il attrapait jamais le mendiant dans son château, il lui donnerait cent coups de bâton sur les épaules, et moi de me sauver le plus vite possible.
le polisson.

L’haure garde de mal le frère puisqu’il a si bel esprit.[ⅼⅲ-1 1]

  1. Dieu garde de mal le frère, puisqu’il a si bon esprit.
le malingreux.

Veux tu venir prendre la morfe et pioneer avec mezière en une des piolles que tu m’a rouscaillé ?[ⅼⅲ-2 1]

  1. Veux-tu venir manger et dormir avec moi, en une des tavernes dont tu m’as parlé ?
le polisson.

Il n’y a rond, ny herplis, ny broque en ma felouze. Je veux pioncer en quelque garnaffe.[ⅼⅲ-3 1]

  1. Il n’y a ni sous ni liards en ma poche, je veux dormir dans quelque ferme.
le malingreux.

Y a deux menées de rond en ma hane et deux ornies en mon gueullard que j’ai basourdies sur le trimard, viens les faire rifoder, veux-tu ?[ⅼⅲ-4 1]

  1. Il y a deux douzaines de sous en une bourse et deux poules dans mon bissac, que j’ai tuées sur le chemin, viens les faire rôtir ; veux-tu ?