Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/117

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

SUC l 4 3 qui n’oseraient s’adresser à une agence recommandable, et qui vont hardiment chercher dans les bureaux de placement les victimes de leur lubricité, ou bien qu’elle meure dej faim ; et que l’on ne croie pas que les choses soient ici poussées jusqu’à leurs dernières conséquences, il n’y a pas d’exagération dans ce que j’avance, je suis seulement rigoureusement vrai. Oui, cette nécessité cruelle qui crie sans cesse aux oreilles du malheureux : üfaut vivre, a poussé plus de. victimes dans l’abime, que la corruption et la débauche. Quelquefois aussi il arrive que ces individus sont les premiers trompés, à ce sujet que l’on me permette de citer un exemple récent. Un sieur Gazon avait chargé un individu, à la fois écrivain public et directeur d’une agence de placement, de lui trouver une jeune fille probe et jolie. Uobligeant courtier, sans trop s’inquiéter de la première des qualités exigées, procura au sieur Gazon une jeune fille de dixa sept ans ; ce dernier la reçut chez lui, et peu de temps après la jeune innocente lui vola 35,000 francs ; la Gazette des T rüunaux a H. - 1