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rendu compte de ce fait. (Numéros des 28 août et 11 septembre 1835.)

« Un établissement créé sur une vaste échelle,

qui remédierait aux inconvénients, aux vices même qui viennent d’être signalés, établissement fondé dans l’intérêt des maîtres et dans celui des domestiques, doit, si je ne me trompe, satisfaire un besoin général et vivement senti : les services immenses que j’ai pu rendre au commerce depuis que mes bureaux de renseignemens existent, ont engagé mes nombreux cliens à désirer cet établissement, qui doit améliorer une classe nombreuse, intéressante. et qui n’a besoin pour devenir meilleure, que d’être guidée, éclairée et surtout protégée. Déjà bon nombre d’industriels me trouvant toujours sur leurs pas, se sont corrigés ; ils suivent d’autres erremens et manifestent l’intention de devenir honnêtes : ce qui est arrivé aux flibustiers du commerce, arrivera sans doute aux domestiques ; tous mes efforts du moins tendront à atteindre ce but : ceux qui ne seront qu’égarés seront ramenés avec douceur, ceux qu’on ne pourra corriger seront repoussés de l’administration, ils devront donc disparaître de la corporation : au reste,