Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/195

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TUN ml que deux ou trois sous par jour se dégoûtc A bientôt du travail. Presque tous les pauvres peuvent être employés utilement. Cela est. si vrai, que la pluv part de ceux qui sont aux lbons pauvres, à Bicêtre, travaillent encore. · Ceux qui ne mendient que parce que des infirnnités réelles les empêchent de travailler soul’li-ent aussi, pourtant c’est· [wit ? eux que sont les rigueurs, et la police laisse les nondians privilégiés vaquer tranquillement à leurs occupations. · Lorsque l’on arrète, pour les conduire dans un dépôt de mendicité, tous les mendians que l’on rencontre dans la rue, pourquoi accorde-t-on à quelques-uns le privilège de mendier à la porte des églises ? Est-ce que par hasard la mendicité est moins repoussante à la porte d’une église qu’au coin d’une rue ? Je ne le crois pas. Les fruits de la charité publique, destinés à secourir la misère des pauvres, sont on ne peut pas plus mal distribués. On inscrit sur les negistresdes bureaux de bienfaisance tous ceux qui se présentent avec quelques recommandations, et l’on repousse impitoyablement celui