tère, les mœurs et les habitudes des individus qui habitent les bagnes et les prisons, détails qui seront suivis d’un rapide coup-d’œil sur l’intérieur et le régime actuel de ces établissemens, et de l’indication des moyens que je crois propres à remédier aux abus que j’aurai signalés.
Les voleurs peuvent être divisés en deux grandes catégories : les voleurs par nécessité ou par occasion, et les voleurs de profession. J’ai déjà plusieurs fois, dans le courant de cet ouvrage, énuméré les causes qui pouvaient avoir exercé une certaine influence sur la destinée des premiers ; aussi ils ne sont pas toujours corrompus lorsqu’ils viennent augmenter la population du bagne ou de la maison centrale dans lesquels ils doivent expier le crime qu’ils ont commis, et peut-être que pour leur ôter à jamais l’envie de mal faire, il ne s’agirait que de leur prouver par des faits, que la pratique des vertus est plus profitable que celle des vices, et de leur procurer, lorsqu’ils auraient subi leur peine, un travail convenablement rétribué.
Dans le nombre des êtres que la loi a frappés, il s’en trouve beaucoup, je le sais, dans