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Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/355

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hommage, puis ils sont continués ou d’autres sont mis à leur place ; après l’hommage on l’assied contre le grand Coësré, et on met une écuelle auprès de lui pour recevoir les tributs de ceux qui en doivent, puis chacun, de quelque condition qu’il soit, vient rendre compte de sa gestion, et premièrement :


Les Cagoux.

Les Cagoux sont interrogés, s’ils ont été soigneux de faire observer l’honneur qui est dû au grand Coêsré ; s’ils ont montré charitablement à leurs sujets les tours du métier ; s’ils ont dévalisé les Argotiers qu’ils ont rencontré, qui ne voulaient pas reconnaître le grand Coësré, et combien ils leur ont ôté : car ce qu’on ôte aux gueux qui ne veulent pas reconnaître le grand Coësré, est déclaré de bonne prise tant leurs hardes que leur argent ; si en allant par les villes et grands chemins, ils n’ont point rencontré quelques rebelles ou criminels envers l’État ; car ceux qui marchent une autre intention que celle qui leur est ordonnée par le grand Coësré, sont déclarés perturbateurs du