Page:Vidocq - Mémoires - Tome 1.djvu/277

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CHAPITRE X.


La chasse aux forçats. — Un maire de village. — La voix du sang. — L’hôpital. — Sœur Françoise. — Faublas II. — La mère des voleurs.


Je passai sans obstacle à la grille ; je me trouvais dans Brest que je ne connaissais pas du tout, et la crainte que mon hésitation sur le chemin que je devais prendre, ne me fît remarquer, augmentait encore mes inquiétudes ; après mille tours et détours, j’arrivai enfin à la seule porte qu’eût la ville ; il y avait là toujours, à poste fixe, un ancien garde-chiourme, nommé Lachique, qui vous devinait un forçat au geste, à la tournure, à la physionomie ; et ce qui rendait ses observations plus faciles, c’est qu’un homme