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CHAPITRE XVI.


Séjour à Arras. — Travestissements. — Le faux Autrichien. —
Départ. — Séjour à Rouen. — Arrestation.


Plusieurs raisons que l’on devine ne permettaient pas que je me rendisse directement à la maison paternelle : je descendis chez une de mes tantes, qui m’apprit la mort de mon père. Cette triste nouvelle me fut bientôt confirmée par ma mère qui me reçut avec une tendresse bien faite pour contraster avec les traitements affreux que j’avais éprouvés dans les deux années qui venaient de s’écouler. Elle ne désirait rient tant que de me conserver près d’elle ; mais il fallait que je restasse constamment caché ; je m’y résignai : pendant trois mois, je ne quittai pas la maison. Au bout