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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 2.djvu/241

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SCÈNE PREMIÈRE

Le père, la mère, le fils.


Le fils. Vous ne savez pas, papa ? on cherche le tailleur ;… on veut l’arrêter ; toute la maison est en l’air… Entendez-vous la sonnette ? .. Tiens, tiens, les voilà qui sonnent chez l’horloger.

La mère. Laisse-les sonner, ne te mêle pas de ça ; les affaires des autres ne nous regardent pas. (À son mari.) Allons, mon homme, habille-toi donc, ils n’auraient qu’à venir.

Le père. (Bâillant ; il est à présumer qu’en même temps il se frottait le front.) Le diable les emporte ! et qu’est-ce qu’ils veulent donc au tailleur ?

Le fils. Je ne sais pas, papa ; mais il sont joliment du monde, et des mouchards, et des gendarmes, qui mènent le commissaire avec eux.

Le père. C’est pt’être rien du tout seulement.