Page:Vidocq - Mémoires - Tome 2.djvu/428

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Du moment où les voleurs surent que je devais être appelé aux fonctions d’agent principal de la police de sûreté, ils se crurent perdus. Ce qui les inquiétait le plus, c’était de me voir entouré d’hommes qui, ayant vécu et travaillé avec eux, les connaissaient tous. Les captures que je fis en 1813 n’étaient pas encore aussi nombreuses qu’en 1817, mais elles le furent assez pour augmenter leur alarmes. En 1814 et 1815, un essaim de voleurs parisiens, libérés des pontons anglais, où ils étaient prisonniers, revint dans la capitale, où ils ne tardèrent pas à reprendre leur premier métier : ceux-là ne m’avaient jamais vu, je ne les avais pas vus non plus, et ils se flattaient d’échapper facilement à ma surveillance ;