Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/225

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’ échappé au péril, carije m’étais trouvé à deux « doigts de ma perte ; sans la maîtresse de Doré »et sans ma présence d’esprit, nul doute que je ne fusse retombé sousla juridiction des argousins., . Porteur d’instruments à voleurs, j’étais frappé par une nouvelle condamnation dont ma qualité d’évadé suppléait les motifs, enfin j’étais ramené ’au bagne. M. Henry me réprimanda au sujet d’upe imprudence qui avait failli m’être si fatale. ’ Voyez, me dit-il, où vous en seriez, si Gosnet t s » et Doré avaient conduit cette intrigue avec un peu plus d’adresse : Vidocq, ajouta-t-il, ’ prenez garde à vous, ne poussez pas trop loin le dévouement ; surtout ne vous mettez plus n à la discrétion des voleurs ; vous avez beaucoup d’ennemis. Wentreprenez rien sans y · avoir mûrement réfléchi ; avant de risquer au une démarche ·à l’avenir venez me consul-I » ter. sa Je profitai de l’avis et je m’en trouv vai bien. ·

Gosnet et Doré ne restèrent pas long-1 emps à la Force : à leur sortie, j’allai les voir, mais je ne. laissai pas apercevoir que je soupçonnais leur’perfidie : toutefois, pressé de pren- i · dre ma revanche pour une partie que je n’avais " pas perdue, je leur décochai un mouton, et ne