Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

\ ’

taient souvent sans réparation : de malheureux ouvriers qui, à l’expiration d’une simple peine correctionnelle, s’étaient remis au travail, et s’efforçaient par leur bonne conduite d’effacer le ’ souvenir de leurs torts passés, se trouvaient enveloppés dans la mesure et confondus avec des voleurs de profession ; il n’y avait pas même pour eux possibilité de réclamer : entassés au dépôt, le lendemain ils étaient amenés devanfle terrible Limodin, qui leur faisait subir un in== ter rogatoire. Quel interrogatoire, grand Dieu ce Ton nom, ta demeure P tu as subi un gement ?

— » Oui, Monsieur, mais depuis je tra-vaille, et>... ·

— » C’est assez, à un autre.

’. —· »· M ais. Monsieur Lignodin, je vous.... —···· »- Paix ! à un autre ; c’°est entendu, j’es·• père. »

Celui à qui l’on imposait silence allait alléguer en sa faveur les meilleurs raisons. Libéré depuis ’ plusieurs années, il pouvait produire des preuves de son honnêteté, faire attester par· mille té’moins qu’il avait contracté des habitudes laborieuses, enfin, qu’il était irréprochable nous tous les rapports, mais M. Limodin n’avait pas le loin