Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/248

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ou ninonns,

que cen’est pas toi ; mais où vas-tu toi-même ? — » Je pars pour Corbeil, ou je vais voir ma · I » sœur qui doit me placer dans une maison. Je »i suis lasse de manger du c0Ilége.(de la prison), ’ ’ » je rengpcîcie (je m’amende), veux-tu boire la goutte ?

— » Volontiers, c’est moi régale, un poisson chez Leprëtre, à six sols. — » Allons, jetelaisse faire, mais dépêchons nous, que je ne manque pas la diligence, tu m’y accompagneras, n’est-ce pas ? c’est dans là rue Dauphine. D

— » Impossible, j’ai affaire à La Chapelle, >x je suis déjà en retard, tout ce que je puis c’est g » de prendre un petit verrè sur le pouce. » Nous entrons chez Leprêtre, en buvant nous échangeons encore deux ou trois paroles, et je lui dis adieu.

-4 « Adieu, Jules, bonne réussite ! » Tandis que Sophie s’éloigne, je détourne la rue de la Haumerie, et cours me cacher au coin de celle Planche-Mibray ; de là, je la vois filer ’sur le Pont-au-Change, elle marche à- grands pas et regarde à chaque instant derrière elle ; ’il est certain qu’elle craint d’être suivie, feu conclus qu’il serait à propos de la suivre ; je