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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/272

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harpre, moi affre créssé, et mettre hâfre-sac pas fissiple, et si moi bartîr Allemagne, prentre hâfre-sac, et moi riche ; maîtresse à moi M » riche, père à moi riche, tu le monte riche. » Bien que la narration ne fût pas des plus claires, le père Moiselet se la traduisit sans se méprendre sur le fait : il vit très ·bien que pendant ’ la bataille de Montereau, je m’étais enfui avec le porte-manteau de mon maître, et que je l’avais caché dans la forêt de Bondy. La confidence ne l’étonna pas, elle eut même pour effet de me concilier de plus en plus son affection. Ce redoublement d’amitié, après un aveu qui ne signalait en.moi qu’un voleur, me prouva qu’il avait la conscience très vaste. Dès lors je restai convaincu qu’il savait mieux que personne où étaient passés les diamants de M. Sénard, et qu’il ne tiendrait, qu’à lui de m’en donner des bonnes nouvelles. Un soir qu’après avoir bien dîne, je. lui vantais les délices d’outre-Bhin, il poussa un long soupir et me demanda s’il avait du bon vin dans le pays. e M ’ » Ia, ia, lui répondis-je, pon finet char- q mante mamesselle. ’ ·

—’ » Charmante mamesselle aussi ? — » Ia’, ia.