Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/273

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l • I un VIIOQQ. nos —· » Landsman, vous contente, moi partir avec vous ?.· I ’ — » la, ia, fréli, ia, moi bien contente. — » Àhl vous bien contente, en bien ! moi quitte France, quitte vieille Femme ; Cil me montre par ses doigts que madame Moiselet a trente-cinq ans), et dans pays à vous, moi’ ; n prends petite mamesselle, pas- plis quince ans. A- » la, goute ; goute eine neuve mamesselle, u pas l’enFant encore. Ah ! fou être eine petite friponne. » Moiselet revint plus d’une Fois à son projet d’émigration ; il’y songeait très sérieusement, mais pour émigrer, il fallait être libre, et l’on ne se pressait pas -de nous do nner la clé des. champs. J e lui suggérai la pensée de s’évader avec moi à la première occasion ; et quand il m’eut promis que nous ne nous quitterions plus, pas même pour dire tout bas un dernier adieu à madame son épouse, je fus certain qu’il ne tarderait · " pas à tomber dans mes filets. Cette certitude résultait d’un raisonnement fort simple : Moiselet, me disais-je, veut me suivre en Allemagne ; on ’ne voyage pas avec des coquilles ; il compte y bien vivre, il est vieux, et, comme le roi Salomon, il se propose de se passer la fantaisie d’une petite ’ ’ \