Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/318

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au minosnns ·

’ Alors madame Sebillotte commença son récit · en ces termes : « Oui, monsieur, ils sont honnêtes, j’en mettrais ma main au feu. Enfin ai figurez-vous, il n’y a pas plus de quinze jours, c’était justement la semaine d’après le terme ; j’étais occupée à compter liüfgèllt de nos loyers, quand une des femmes qui sont n avec eux est venue. À entrer ; c’était celle si m’a donné le remède dont j’ai éprouvé un si grand soulagement ;’et il n’y a pas à dire qu’elle m’ait pris un son -pour ça, bien au ’ ’ » contraire. vous sentez bien que jane puis pas faire autrement que de la voir avec plaisir. Je la fis asseoir à côté de -moi, et pendant que je mettais les pièces par cent francs, voilà qu’elle en aperçoit une où il y à ce gros père, appuyé sur deux jeunesses, avec une peau sur les épaules, en manière de sauvage, qui tient un ii bâton ; ah ! me dit-elle, en avez -~vous beau-. ’ai coup de cette façon-là ? 4

— n Pourquoi, lui dis-je ? ·

’ — » C’est que, voyez-·vous, ça vaut cent quatre sous. ’Autant vous en aurez à ce prix, autant mon mari vous en prendra, si vous nr voulez les mettre à part ; O- · — » ’ Je croyais qu’elie plaisantait, mais le