Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/319

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»~ soir, je n’ai jamais été plus surprise que ». de la voir revenir, son mari était avec elle, . nous avons vérifié ensemble notre argent, et comme il s’est trouvé parmi trois cents •~ pièces de cent Éisous de celles qui lui con= ’ venaient, je les lui ai’cédées, et il m’&, Sn compté soixante francs de bén éüce. Ainsi jugez, d’après cela, ’si ce sont d’honnêtes gens, puisqu’il n’aurait tenu qu’à eux de les I » avoir troc pour troc. ai.

~ A l’œuvre, on connaît l’ouvrier : la dernière phrase de madame Sebillotte me disait assez de quelle espèce d’honnêtes gens elle Faisait l’éloge : il ne m’en fallut pas davantage pour être certain que le vol dont jedevais rechercher le sauteurs, avait été commis par des Bohémiens. Le fait de l’échange était dans leur manière, et puis ma- s dameSebillotte, en me les dépeignant, ne fit queme confirmer de plusen plus dans l’opinion que je m’é\ ; ais formée. p — ·,

Je qùittai bien vite les deux époux, et des’ce I moment tous les teints basanés me devinrent suspects. Je cherchais dans ma tête où je pourrais en trouver le plus de cette nuance, lorsque, passant sur le boulevard du Temple, faperçois ·, attablés dans un espèce ile cabaret, ’appelé la : ’