Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/394

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en êtes réchappé, c’est une- permission : Je Dieu ; 1l a voulu vous conserver pour que nous portions la peine de nos méfaits. Pardon S pardon ! répétait Court en cachant son visage dans ses mains. » Pendant qu.’il s’exprimait - ainsi, Raoul, qui s’était’également agenouillé, gardait le silence, et paraissait plongé dans une affliction profonde. «A]lons ! debout, etregardezle malade en làce, leur dit le juge quej’accom pagnais. » Ils se levèrent. « Otez de ma vue ces assassins., s’écria Fontaine, je ne les. ai que trop reconnus à leur figure et au sonde leur voix. xy

Cette reconnaissance et la vue des coupables. étaient plus que suffisantes pour établir que Court et Raoul avaient assassiné le boucher ; mais j’éta is en outre convaincu- qu’ils avaient bon nombre d’autres crimes à· se reprocher, et que-, ’pour les commettre, ils avaient dû être plus. de deux ; c’était là encore’un secret qu’il’m’importait. de leur arracher ; je résolus de ne pas les quitter sans qu’ils me. Peussent révélé tout entier. Au retour de la confrontation, je fus servir dans la prison à souper pour les préve-nus et pour moi ; le concierge me demanda s’il ’fallait mettre des couteaux sur la table. « Oui,