M. Fleuriais, commissaire de police pour le quartier de la Cité, un premier document, sur lequel je n’avais pas compté, préluda à ma justification : c’était une lettre de Berthelet au marchand de vin Leblanc, qui avait été déclaré non coupable ; je la transcris ici, parce qu’elle montre à quoi se réduisent les accusations que l’on n’a cessé de diriger contre moi, tout le temps que j’ai été attaché à la police, et depuis que j’ai cessé de lui appartenir. Voici cette pièce dont je reproduis jusqu'à l’orthographe :
Monsieur le Blanc, maître marchand de vin, demeurant barrière du Combat, boulevard de la Chopinette, au signe de la Crois, à proche Paris.
« Monsieur, je vous Ecris Cette lettre Cest pour m’enformer de l’état de votre santée Et an meme tamps pour vous prévenir que nous sommes pourvus an grace de notre jugement. Vous ne doutez pas de ma malheureuse position. C’est pourquoi que je vous previens que si vous mabandonné, je ferais de nouvelle Révélation de la peince que vous avez fourny et qui a deplus été trouvé chés vous, dont