Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/105

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l’Estomac-de poulet. Celui-ci aborde de suite la question, en me parlant d’une petite affaire · qui pouvait contribuer à me remonter : « Ahl lui dis-je, je ne m’expose pas pour si peu ; je. veux que cela en vaille ·la peine. — » En ce cas, répartit Martinet, fai ce qu’il ’ te Faut ; mais ce ne sera que dans quelques jours, les clés ne sont pas faites, ’sitôt que nous serons maîtres, tu seras des nôtresytu, peut y compter. » · ·

Je remerciai Martinet, et il m’aboucha avec trois-autres voleurs qui devaient opérer avec nous. Je’commençais à ’être assez bien lancé ; toutefois, dans la crainte d’une rencontre ·qui aurait pu décoincer ter mes projets, je me gardaï de sortir avec ma nouvelle société. Jerestais avec Henriette la plus grande partie dé la journée, et le soâr nous allions ensenxbleau coin de la rue. Grenétat, ; chez’un marchand de vin, ’où nous dépensions les trente sous qu’elle gagnait à faire desgàms. i · ····’*).

Annetté"pouvait’ni’e[ seconder’dans l’intrid ’ gue’où· j’e’ ’m’étais· embarqué ; résolu à lui donner un rôle’, ’s’il ea était besoin, j’allài’se·¤ crètement l’avertir, et le soir, quand nous en·¤ trames au cabaret, nous aperçùmes, assise seule Tous 1v. 7