Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/121

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couppar deux palefreniers des gardes, elle-en-fré-· quente un troisième pour le bonmotif ; et’puis I on parle de faire une Rosière à la prochaine fête ’ patronale, si le choix pouvait tomber sur elle l. Dans tous les cas, si Marie n’est pas couronnée, elle pourra, · du moins sans rougir, se parer du chapeau et faire le bonheur de son idéal, par un hymen sans précédents. Cet espoir lui donne des forces. Madame ne manque pas non plus de courage : Ylierborisation est promptement terminée ; alors le botaniste ·et la veuve, · se séparent après avoir fait entre eux un échange de remerciements. Le botaniste vole à de nouvelles découvertes, et· la Circé de Saint-Germain en Laye regagne son manoir avec sa servante, fière pour ’ la première fois de porter une botte de foin, pleine.de beauté, de santé, de sagesse, de charmes, d’enchantements, . etc. On rentre au logis. U ne si longue course a ouvert Yappétit à Madame. « Vite l vite, Marie, mettezle couvert, et dînonsi—

» Mais, madame, il- n’y a rien de prêt. - — » C’est égal, nous mangerons les restes-. ; »- Servez le. poulet-d’hier avec les merlans de ce II1131·111.· zi.

’ Marie, qui n’est pas moins affamée que sa Tom : xv. 8. ’