Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/136

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

lil ninomm ·

pouvoir à-une’conversion qui va diminuer le nombre de ses justiciables ? Je l’ai dit, c’est Satan qui s’acharne à garder sa proie ; j’ai vu avec quelleÉ furie les inspecteurs des filles relançaient jusque dans les ateliers : celles qui, sans siêtre auparavant. mises en règle ; s’avisaient de déserter-leurs drapeaux ; plus elles étaient jolies, °plus elles étaient jeunes ; plus ils s’opiniâtraient à-les revendiquer. Jiai vu- avec quel empressement une débutante était acceptée dans cet exécrable ibureau des mœurs, · où l’ai1torité paternelle était la plus méconnue de toutes : ·.

— néophyte paraissait seule ; — ou accompae gnée de madame.

— « Ton nom lui disait-onP- Adèle. —· >sTon âge ? — Dix·—·huit ans.

C’est bon.’Ah’ça, maman. Chauvin, c’est à faire à toi ; pour déterrer de.ces minois«—là : ni elle est gentille la petite ! je erois qu’elle baisse si les yeux. ça se passerai ! Ahçartu sais qu’il faut que le bureau- en tâte ? pas de bêtises au moins, les mœurs avant tout ! le commissaire ’n après, il’a le temps. Remarquez-vous, ·mes »= sieurs, cet éclat, cette fraîcheur, cette chute de reins, cette finesse de taille. Oh l quand ce sera décrassé ; ce sera un friand morceaux »