Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/137

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Pendant ces propos, et beaucoup d’antrlzs tout - aussi inconvenants, un’père, une mère., l’ame. navrée de tristesse, étaient à la deuxième division dont ils priaient le chef d’envoyer à la re= » cherchelde leur fille, disparue de chez eux. Cette I fille, ils la croyaient bien loin ; c’était elle que, sous un nom d’emprunt, le bureau des mœurs rendait introuvable. Pauvres parents, comme on · se joue de vos sollicitudes M. de Belleyme a déjà opéré bien des réformes : la taxe sur les filles ne fait plus partie des revenus de la police, mais d’anciens abus subsistent dans leur plénitude, et t la digression que l’on vient de lire n’est pas encore entièrement hors de saison. Je reviens à ’ Adèle d’Escars. ·

’ Une fois lancée dans la carrière où elle avait été entraînée, Adèle en parcourut rapidement toutes les vicissitudes. D’abord, pour se maintenir dans les bonnes grâces de messieurs des mœurs, il lui fut prescrit d’avoir pour eux des ’ complaisances, et ses premiers amants furent des mouchards. A cette époque, comme aujourd’hui encore, les mouchards et les voleurs en renom étaient les sultans des harems publics, les uns et les autres avaient le privilège d’y faire régner leur volonté : quelque revêche qu’elle Tom ; xv. u 9 \