Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/14

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g HÉHCIBII

lera. C’est vous qui l’avez réduit à cette extrémité, ne vous plaignez pas ; mais s’il vous rest¢ du bon sens, plaignez-le,

La profession de voleur n’existerait, pas en tant que profession, si les malheureux contre lesquels justice a sévi une fois n’étaient pas honnis, vilipenclés, maltraitée ; la société les contraint à se rassembler, elle crée leur réunion, leurs mœurs, leur volonté et leur force. Que l’on ne pense pas que l’abandon du lin béré, que son exclusion soit le résultat d’une délicatesse de convention, cette exclusion n’est que la suite d’u¤¢ hypocrisie, Le libéré est-·il riche ? tout le monde lui tend les bras, point de porte qui ne lui soit ouverte, il est reçu partout, Roberto credüe expérto, j’en puis parler sciemment. Qu’il ait une bonne table et surtout une cave bien fournie, il aura pour convives des magistrats, des banquiers, des agents de change, des avocats, des notaires ; ils ne roun giront pas de paraître avec lui en public, ils le nommerons leur ami, enfin il sera avec eux compëre et compagnon ; et le commissaire, chapeau bas, ne tiendra pas à déshonneur de lui prendre la main : loin delà.

La seconde catégorie des voleurs se coms