Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/185

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’ I W ’ 177 Que dema ndet-vous ?, » dit-il. Adèle expose 7 ’sa situation et celle de ses amis. Le tableau · quielle déroule est des plus déchirants ; mais il n’a pas daigné suspendre sa lecture, · et déjà depuis vingt minutes elle a cessé de parler, lorsque jetant le journal sur un guérîdon, il rompt le silence par ce singulier à parte : « Ma foi, tout bien considéré, c’est aux Variétés que j’irai ce soir. Ah l vous êtes-là, la femme. Vous dites donc que ?... ’ — » Monsieur, je viens implorer". ’ — » Oui, je vois ce que c’est. Ètes-vous mère de famille ? s, - » NOR, monsieur. — » Vous n’avez pas soixante ans. Avez-vous quelques infirmités ? · — » Non., monsieur.- ’ — » Vous êtes jeune, ·vous vous portez bien, vous avez de bon bras, que voulez-vous de plus ? Que, le bureau de charité vous entre- · ’ n tienne à rien Faire ? — » Je suis ouvrière, et je ne demanderais · pas mieuxque de travailler. ° ’ » · — » Est-·ce à nous à vous donner du tra- · vail ? u " -à» Ah ! monsieur, si c’était un effet de Tous 1v. 12