Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/201

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ib vinooç. ’ 193 ’ -· » Et quiavez-vous à me dire ? -·· » Vous voyez devant vous une misérable femgne qui ne sait plus où donner de la tête ; O mais ce qui me chagrine le plus, c’est que je · ne suis pas seule, nous sommes quatre. Oui, monsieur le curé, quatre, · trois Femmes et un homme..., tous malheureux comme les pierres... Pas une miette de pain à nous mettre ». sous la dent... Pas la plus petite loque à vendre où à engager...Que ne pouvez-vous pénétrer dans notre taudis ? vous en frémiriez... Eniin, vous êtes à même d’en juger, vous avez l’échantillon sous les yeux ; il gèle à pierre fendre, et par le froid qu’il fait je n’ai que cette simple robe de cotonnade, encore s’en va-0-elle en lambeaux, et vous voyez que je marche sur la chrétienne té. — » Oui, malheureusement, je vois ça, ’bx mais que voulez-vous que j’y fasse ? Les apô•• tres aussi, allaient nu-pieds. - » Au nom de Dieu, monsieur le curé, ne nous abandonnez pas. Si vous refusez de nous donner assistance ç’en est fait de nous. — » En voilà encore une ; ils s’imaginent. tous que nous roulons sur l’or et sur l’argent, à voir comme ils firent sur nous à boulets ’ Tous xv. 13 I