Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/290

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honjourier est toujours mis avec élégance, et ehauœé avec la plus grande légèreté ; les sonliers de daim sont ceux auxquels il donne la ’ préférence, encore a-t-il soin d’en’rompre la semelle pour qu’elle ne crie pas ; quelquefois · cette semelle est en feutre ; d’autne fois, notam·•· ment en hiver, le soulier de daim ou l’escarpin sont remplacés par le chausson de lisière, avec lequel on peut monter, marcher ; descendre sans faire le moindre bruit. Le -vol au bonjour (effectue sans effraction, sans fausses clés, sans ’ escalade : le voleur aperçoit une clé à la porte d’un appartement ; il frappe d’abord à petits · coups, puis un peu moins doucement, · enfin il ’frappe fort ; ne répond-is-on pas, il tourne le bouton, et le voilà dans l’ antichambre ; il s’avance dans la salle à manger, pénètre dans les pièces voisines pour s’assurer s’il n’y* a personne, U revient sur ses pas, et si la clé du buffet n’est ’pas en évidence, il la cherche dans tous les endroits où il sait qu’on à Yhabitude de la cacher : l’a-t »·il découverte, il s’en sert aussitôt pour s’emparer de Yargenterie, qu’il emporte ordinairement ddns son chapeau, après avoir jeté

dessus ou un foulard, ou un mouchoir de batistc, dont la ânesse. et’la blancheur annoncent-