Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/291

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encore l’homme comme il faut. Pendant qu’il est en expédition, le bonjourier entend-il venir · quelqu’un·, il va droità lui, et lui souhaitant le bonjour d’un· air riant et presque iamilier, lil. 4 demande si ce n’est pas à M. un tel qu’il a l’honë· I Beur de parler. On lui indique ou Yétage plus haut, ou l’étage plus bas ; alors toujours sou’n riant, se- confondent en politesses et Faisant force excuses, force révérences aiifectueuses, il ’se retire. Il peut arriver qu’il n’ait pas eu le ’ temps de consommer le larcin, mais souvent auüi c’est une’alifaire faite, et quand on s’en aperçoit il est trop tard. Au premier aspect, Tien de plus aimable, de plus avenant que la physionomie d’un bonjourier : sans cesse il a le- ” sourire sur les lèvres, il est affable’, révérencieux, lors. même qu’il n’a pas besoin de l’èt.re’ ; mais tout cela n’est qu’un tic, une· grimace. Après quelques ànnêes d’exercice, il rit malgré lui : c’est.une contraction qui, à la longue, est devenue. chronique, et il salue sans s’en douter. On ne rencontre pas tous les jours des bonjouriers, mais i chaque instant nous pouvons nous. trouver face à face avec de jeunes abhés, ’ou. ’ d’anciens prêtres défroqués, un visage modelé- au q séminaire perd-t-il jamais les formes qui lui ont.