Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/295

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un vnnoç. ni !

eux pendant son sommeil, est reste avec la seule ’ chemise qu’il avait sur le dos. i.

Lccteurs, qui souhaitez njavoir rien à craindre " des chevaliers grimpants, ne laissez jamais votre · clé à votre porte ; ne cachez pas celle de votre f buffet, car ils la trouveront infailliblement, gar- ’ det-la dans votre poche. Que votre portier ait ou une sonnette ou un sifüet, pour indiquer l’arrivée’d’un étranger et l’étage où il va ; q-u’il ne soit ni tailleur, ni cordonnier, ni bottier, ’ enfin qu’il n’exerce aucun état que celui de · portier. Qu’il ne balaye jamais le matin sans tenir sa porte fermée ou sans laisser aux aguets sa fille ou toute autre personne. N’oub]iez pas, · je crois vous l’avoir déjà dit, que les voleurs — sont dans l’usage de chercher sous les paillas-· li sons, sous les tapis, sous les vases, dans les buffets, derrière les tableaux, dans les enceigznures de poëtes, sur les corniches, etc. Recommandez à vos gens de ne jamais souffrir que. qui que ce soit reste seul dans une pièce de votre ’ appartement. Si quelqu’un, en vot1·e absence, ’ demande à vous écrire- un mot, que votre do- · mestique se garde bien d’aller lui chercher du papier, mais qu’il l’envoyé à la loge, où on lui fournira ce dont il a besoin.