Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/296

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au. xinomm

Méfiez-vous des vitriers ambulants, des éta-·· meursde cuillères, des raccommodeurs de faïence, · des petits savoyarde, et de cette armée roulante d’hommes et de femmes qui colportent des couvertures, de la toile, du calicot, de la mousseline, ’etc. Suivez les modistes montent avec des cartons, les marchandes à la-toilette ou autres, qui S viennent offrir des marchandises tous ces coureurs et coureuses sont des’voleurs ou des afiidés de voleurs qui poussent des reconnaissances. Soyez surtout sur vos gardes lorsqu’il y a, ou qu’il y a eu des ouvriers dans la maison que vous habitez. ’ Rarement il ne se commet pas un ou plusieurs vols après le passage des maçons, carreleurs, couvreurs, peintres en bâtiment, etc. N’ayez affaire aux marchands d’hab¢2s, vieux galons, que dans la rue. Si vous pouvez faire autrement, \ ne vous logez · jamais dans la même maison. qu’une blanchisseuse, qu’un médecin, qu’une sage-femme, qu’un commissaire de bienfaisance, qu’un bureau de prêt, qu’une justice · de paix, qu’un commissaire de police, qu’un avoué, qu’un huissier. Evitez les maisons où il y a beaucoup de mouvement et une perpétuelle circulation du public. ’