Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/309

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

- un vtnocç. son ’

gleterre ; en les examinant elle tâchait d’en faire tomber une pièce, et si on ne s’en était pas aperçu, avec son pied droit, dont les orteils étaient libres, elle la plaçait adroitement dans son soulier, qui était assez large pour la recevoir : quelquefois, avant que madame Dumaz fût sortie, le marchand réclamait sa pièce ;’alors elle demandait à être fouillée, on ne songeait pas au soulier recéleur, et comme on ne trouvait · rien, force était de lui faire des excuses, et de croire que la pièce avait disparu avant son arrivée. Qui diable eût imaginé qu’il x fallait plutôt regarder à ses pieds qu’à’ses mains ? le dicton recommande précisément le contraire. i n t ’

Les bijoutiers sont fort sujets à recevoir la visite des dé tourneurs : un nommé Velu, dit * · Henri, officier de la compagnie franche de Simon, passait son temps à considérer les bijoux exposés dans leurs montres ; y découvrait-il de ces masses d’a nneaux, de ces paquèts d’alliances qui, de coutume, sont accrochés aux tablettes contre la vitre extérieure, il les observait avec attention, et le lendemain il se présentait pour acheter une · ’bague ; suivant l’usage on lui donnait à choisir, ’et-, tout en faisant mine d’essayer, au groupe ’