Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/308

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

l

’soo uiuoxnns

qu’il ne sait à qui répondre, la marchandise lile. Les voleurs qui font la mousseline claire, ~ la dentelle, les foulards ou autres articles légers ’et peu volumineux, ont soin de se munir de cartons, en apparence, soigneusement ficelés ; - mais dont le fond est mobile, ce qui donne*la facilité d’introduire par-dessous les objets au.près desquels ils les posent.

Les dé tourneuses ont des pelisses ou manteaux dont la doublure forme une poche assez vaste pour contenir plusieurs pièce d’étoffe, ’ - quand elles n’ont pas de manteaux, elles ont des châles d’une ampleur très favorable à leurs pro=-’ jets : les jupons de celles qui sont vêtues en U paysannes sont de véritables gibecières à secrets et compartiments.

Quelques dé tourneuses se font accompagner j diune bonne, qui porte un enfant dont la robe est fort longue. La bonne pose l’enfant sur le comptoir, et enlève avec lui’les objets sur lesquels la maîtresse a jeté son dévolu. Des dé tourneuses d’un ordre moins relevé ont des

paniers à double fond. Tai connu une fameuse voleuse de deptelles, la nommée Dumaz, qui, . pour dérober, ’s’y prenait assez singulièrement : ’on lui montrait des Malines ou du point d’An-