Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/33

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bi vtiooç. · Il

On ajoutait qu’ils m’associaient aux bénéfices de leur industrie, et que je ne les faisais arrêter qu’a1i moment où leur activité n’était plus assez productive pour moi. Ils étaient, il faut en convenir, d’une bonne pâte, de se sacriüer ainsi pour l’homme qui devait tôt ou tard les livrer à la justice. ! en fait d’absurdité, il n’est rien qu’ici bas l’on ne puisse imaginer ; mais comme. derrière l’absurde, rarement il n’est pas un levain quelconque de vérité, voici le point d’où l’on était parti. Intéressé, par devoir, à connaître, autant que possible, tout ce qu’il y avait de voleurs et de voleuses· de profession, je iâchais d’être informé à sous et deniers, de l’état de leurs finances, et si j’apercevais un changement avantageux dans leur position, j’en concluais naturellement qu’ils s’étaient procuré quelqu’aubaine ; si Pamélioration observée con- cordait avec une déclaration, la conclusion devenait plus probable, toutefois elle n’était encore qu’une conjecture ; mais je me faisais rendre compte des moindres particularités propres à me révéler les moyens d’exécution employés pour consommer le crime, je me transportais sur les lieux, et souvent, avant d’avoir-fait aucune recherche, je disais au déclarant : « Soyez