Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/334

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- au nùuomns.

cautions de ce genre : elles font la sécurité du messièrc (bourgeois } ; il à une chaîne, son gousset est fermé, il ne craint rien, il ne songe plus à veiller à sa montre, c’est un soin superflu ; qu’en advient-il ? la chaîne est coupée, le bouton saute, et la montre disparaît. Les ülous n’ont pas l’air d’y toucher, mais’ils ont des yeux au bout des doigts.-.- - ’ · ’ ·

- Cependant il est un moyen de réduire au néant toute cette subtilité v : étranglez, c’est-àdire tordez votre gousset de’montre, un ou deux tours sufE*t ;- après cela vous pourrez portér un défi à tous ces lilous qui excellent dans llart de faire la bourse, la montre et la tabatières ’ · Il existait à Paris up filou d’un dextérité si inconcevable, qu’il volait sans compères Il se plaçait devant une personne, mettait sa main derrière lui, et lui enlevait ainsi ou sa montre, ou tout autre bijou à sa zportée : ce genre de ui I vol est ce qu’on appelle le ·vol à la chzbane. Un nommé M olin dit, M oulùz le chapelier, énant sous le péristyle des Français, veut esca" moter la bourse diun monsieur ; celui-ci, qui est à près du mur, croit sentir qu’on le vole ; Molin, I plein de présence d’esprit, brusque le mouve-= meut, la bourse est arrachée du gousset, il l°01\=·=