Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/333

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mains au hasard, mais de manière qu’elles ’ frappent ou sur la poche, ou sur le gousset, afin de se zlaire une idée du contenu. S’il vaut ’ la eine u on se l’a ro rie, les deux com ères, qui le filcdu nommepïs rïoitnes ou riongzeuiis, se ’ mettent chacun à leur poste, c’estêà ·dire près · de la personne que l’on veut voler, ils la pous=· sent et la serrent comme dans un étau, en s’efforçant de cacher la mainrde Popérateur. Une montre ou une’bourse est - elle le résultat de cette presse factice, à l’instant même elle passe · -. dans les mains d’un affidé, le &]yeur·, qui s’éloigne le ; plus vite possible, mais sans afl·ëc— ’ tation. i ·’ ’ ’ ·.

Une remarque bien essentielle à Faire·, c’est qu’à l’issue d’un spectacle, d’une église, ou de tout autre endroitwpublic, les lilous font mine de" ’vouloir rentrer, lorsque tout le monde se presse. pour sortir. Lecteurs, vous êtes avertis ; quand ’ vous verrez un ou plusieurs individus Faisant une pareille manœuvre, en regardant en l’air et poussant vivement, soyez sur vos gardes. Ce n’est ni sur la chaîne de sûreté, ni sur le bouton de votre gousset qu’il Faut vous reposer, ce ne sont pas là des obstacles ; les filous sont, au contraire, fort contents qu’on prenne des prés