Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/351

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remarquée à propos. Leur domestique, qui était C la cheville ouvrière de la mise en pratique de leurs combinaisons, retirait péniblement de la vache ou de l’impériale, une espèce de cof- ’ fret dont Peziiguité contrastait avec Yénormité de ses efforts pour le soulever. « Matin ! il ne contient pas de la plume », disaient les spece tuteurs.

— « Je crois bien », répondait la cheville ouvrière, puis se (ourna nt vers Phôte, Phôtessue ou - quelqu’un des leurs, la cheville en allongeant le cou, ajoutait d’un ton confidentiel, mais · toutefois de · manière à être entendu de tout le monde : u C’est le magot ; »

— u Donnez donc, dormez donc », répétaient cinq ou six officieux. ’ ’

—· « Àttendez que l’on vous aide », disait l’hôte, en s’avançant de sa personne pour prendre une idée du fardeau ; et quand ·le coffret était à terre, on procédait à l’examen de la fermeture, dont on admirait le -travail. Chacun faisait sa réflexion ; mais la plus intéressante à recueillir était celle du patron : le domestique de ces messieurs avait l’œil et l’oreille à tout, et si, à cette époque, où les’assignats consti-tuaient seulsla Rrrtune publique, le patron lais-