Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/350

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on présence du personnel de l’hôtellerie ; le bourgeois, la bourgeoise, les eerva etes, les garçons d’écurie, le cuisinier, et jusqu’aux mar.mitous, chacun estbien aise, en pareille occasion, de donner son coup d’œil : chacun a een petit brin de curiosité 5 ces témoins obligés de tout débarquement, ne laissent pas échapper le moindre des circonstances favorables ou dé-. favorables aux nouveaux venus. Ce sent eux qui aident au transport des malles afin.d’en connaître’le poids ; ils ne seraient pas Ècli&

-d’assister à leur ouverture, et toute valise laquelle il leur est interdit de toucher est pour eux le sujet d’une · mortelle inquiétude ; ils la pèsent des yeux ; leur semble-t-elle lourde, la leur dérobe-t-on avec quelque apparence de ’ mystère, alors le champ le plus vaste est ouvert aux conjectures ; les nouveaux venus sont des Crésus, ils traînent après eux des trésors. fiance sans bornes, ° complaisances, petits soins, ’ tout leur est prodigue ; pour eux on se mettrait en quatre ; la cave, la cuisine, l’éourie·, la maine son entière est en révolution. ·

Les voyageurs dont entreprends de décrire les habitudes, n’ignoraient pas combien peut valoir de considération une valise montrée et