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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/357

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l’instant décisif, ils formaient effectivement un paquet ; mais, pendant ces moiwements, au papier dans lequel était tombée de la limaille de cuivre, ils en substituaient un autre exactement semblable, qui contenait de la limaille d’or à vingt—«leux karats. Celui-là, le prêteur allait le présenter. À l’essai, aussi revenait-il bientôt, avec le visage épanoui et en se frottant les mains, comme un homme qui est content de sa- journée : « Messieurs, disait-il en entrant, c’est du premier titre, ainsi c’est une affaire arrangée ; je vais vous compter les espèces, et vous aurez la bonté de me déposer les lingots.-Rien de plus juste ; mais, comme dans ce monde on ne sait ni qui meurt ni qui vit, pour éviter toute contestation, nous pènsons po qu’il serait convenable de les enfermer dans cette boîte (une boîte est toujours prète), sur laquelle, de part et d’autre, chacun de nous apposera son cachet ; et puis ce sera plus commode pour nous, dans le cas où nous ne la retirerions pas nous-mêmes ; en échange d’un ia petit récépissé que vous allez avoir la bonté de nous faire, vous remettez la boîte, la personne l’empo1·te, et tout est dit ; elle ignore de quoi il s’agit. » Le récépissé ainsi conçu ; « Je