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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/358

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’ » déclame avoir entre mes mains mielœoîte, que ’u » je rendrai, sur la présentation de ce billet, à la personne qui me payera la somme de..... » corroborait cette précaution si essentielle de Papposition des sceaux, qui devenait la garantie qu’on if examinerait pas les lingots. De la sorte, ces lilous avaient le temps- de gagner une autre contrée, où, à la faveur de Yincognito, ils recommençaient leurs manœuvres, qu’ils variaient

suivant les lieux et les circonstances. Uindustrie des emprunteurs n ? a point péri avec les assignats : seulement pour atteimlre le même but, elle s’est de nouveaux moyens. On : en verra la preuve dans le fait suivant : deux voleurs de cette catégorie, Flumçois Mo-rr.1.E·r, dit le Pet :} Soldat, et un Italien, FE1-LICE Canonnut, dit le Fou de Cette, avaient fait fabriquent, pour leiprix detrente-cinqi1rille1”ra*nes, une parure en brillants et saphirs. Munis de l’objet et de la facture, . ilmse rendent à-Bruxeldes, où ils connaissaientunancien orlëvreretiré du commerce, le sieur Tmnnnwr, qui avait la réputation de prêter sur gage. Ils vont le trouver à son domicile, place des Sablons, et lui demandent ; } emprunter vingt mille francs sur la parure ; Timberman en considère attentivement