Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/387

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Q t v inn vnooç. en.

établi en plein vent son entre dans un cabaret, et là, Pétnanger aux pièces d’or ouvre un étui qui en contient. une centaine, qu’il offre à rai-. son de trente francs chaque. Le grèce, dans un à parte avec le pigeon, ne manque pas de faire remarquer combien leur serait avantageux de faire un pareil marché : u Mais avant de rien - n conclure, ajoute-t-il., je pense qu’il est prudent de montrer les pièces à un orfèvre, afin de nous assurer si elles sont bonnes. ». Le pigeon pense comme son compagnon : il sort avec une des pièces, et revient avec’quarante francs qu’il a reçus en échange ; plus de doute, Popération est sûre ; le bénéfice consi- ? dérable, dix francs par pièces., n’en. saurait ’trop prendre ; sans hésiter, il se défait de tout son argent blanc. S’il n’en a pas assez, il est même tout prêt à en 0H’|PI:\1]lÉ6l’.·. Enfin l’é·· ’ change se consomme... Cu compte les pièces. d’or, et on’les remet da ns’.l’étui ; mais le prétendu domestique, quizest un habile escamoteur, à llétui qui renferme le précieux métal, en substitue un exactement semblable, et I après ce tour de passe—·passe, comme il lui importe de s’esquiver le plus promptement poésie ble, il dit que, puisque l’on avérifié son or., ’