Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/388

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I il désire verifier aussi l’argont qu’on lui adonne. Rien de si juste, observe le Mentoxâdu pigeon ; ’n je.ne vois aucun inconvénient à cela », et le pigeon, à qui l’espoir d’un gain excessif à fait perdre la tête, consent de la meilleure grâce du monde à Penlèvement de ses pièces de cent sous. Que risque-t-il ? l’étui n’est-il pas sa garantie ? · Le domestique a disparu, et le compagnon de la dupe ayant prétexté un besoin, pour s’absenter une minute, ne tarde pas à le rejoindre. Le pigeon est plumé, il n’e les reverra plus. Cependant il ignore encore son malbeur... Il attend dix minutes, vingt minutes, une demi-I, heure, une heure, d’abord il s’impatiente, puis il se fait du mauvais sang, ensuite il ·s’i, nquiëte, enfin viennent les soupçons et les grandes alarmes. Il ouvre l’étni, on le fait ouvrir s’il ferme à secret, et n’y trouve que des sous ou du plomb de chasse. Quelquefois les grèves, au lieu d’étui, ’ ont une boîte’, en fer-blanc, ou un petit sac de · cuir avec un cadenas à la fermeture. ’ ·. Lorsque le pigeon lcm· paraît quelque peu ’défiant, les deux fripons recourent à une tac= tique différente., Celui qui a préparé les voies prend l’étui des mains de l’autre : « Ab ! ça maintenant, dit-·il en le remettant au parti-