Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/389

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

¤¤’v1¤ooç. au

ai culier qu’il a attiré dans ses filets, il nous sa faut aller chez un changeur, afin qu’il examine les pièces. » particulièreroyant que son ami lui conseille une. précaution, sort immédiatement avec lui, en laissant au cabaret le faux domestique. Ils ebemihent ensemble ; tout à coup le fripon s’arréte, comme saisi d’une, réflexion soudaine : à Et la clé, s’écrie-t-il, la oai clé de l’étui, l’avez-vousP. i ’ l’ —ë-u’Non.- · · ’

’ — » Vous ne’l’avez pas ? vite, vite, courez ’ ai la clïer’cher... ou bien, j’y vais moi-même, attendez-·mbi là., » Et que Yon profite ou non · ide sa bonne volonté, le filou n’est-pas plus tôt seul, ·qu’il s’écli pse, bien convaincu qu’on ne le retrouvera pas plus que son affidé, qui a déjà gagné au la<rge...·Si par cas fortuit, le pigeon ’ne veut pas se séparer de son ami, l’ami le pro- mène jusqu’à ce qu’il s’offre une occasion de le P perdre, soit dans un passage, · soit ailleurs. ’ ’ ’lféchange est un mode d’escroquerie auquel

’ ’bon nombre de personnes se sont laissé prendre. Des marchands. de province, des voyageurs, des Parisiens même y’ont perdu des sommes · ~ considérables. Plus le nigaud dont les gr·èc.e.convoitent les écus est cupide, plus il est facile