Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/412

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poussé, des reconnaissances, afin de se rendre compte des chances que présentait l’entreprise ; — ’mais plus-ily avait réfléchi, plus les obstacles lui avaient paru insurmontables ; cependant ilne doutait pas que’le fermier ne fût possesseur d’une forte somme, et il ne cessait de la convoiter. Comment parvenir à’s’en emparer ? e’était là le’problème auquel s’appliquait toute’sa sagacité. Enfin il- imagina le moyen que voici : I s’étant lait délivrer par quelques habitants dont il était connu, un certificat de bonne vie et mœurs, il le fait légaliser par ·le maire de Poperingue : muni de cette pièce, avec de l’acide muriatique il la lave de manière à ne conserver ’que la signature du maire et le sceau de la commune, et sur la feuille blanchie, il fait écrire par l’un des hommes de sa bande, le nommé Louis Lemaire, un ordre ainsi conçu : ’ ’ (Monsieur le commandant, ’je suis informé que la nuit prochaine, dsichauffeurs, au nombre de dix à douze, doivent faire une tentative sur la ferme d’Oermaille ; vous voudrez ’ » donc bien faire déguiser dix de vos soldats, ·et sous la conduite d’un sous-officier, ’les en-Voyez dans cette ferme, pour qu’au besoin ils puissent prêter main-forte au fermier et arrê-