Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/417

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fermier, accompagné du garçon dont les chiens ont enfin reconnu la voix, descend à la cave, où il délivre tout son monde. Il ne manqua pas de se · mettreàla poursuite des chauffeurs ; mais, quel- ’ que diligence qu’il fit, il lui fut impossible de les atteindre. En me racontant cette aventure, Salambier m’avouait qu’au fond de l’ame, il n’avait pas été lâché de la circonstance qui l’a— ’ vait contraint à la retraite ; ix Car, me disait-il, dans la crainte d’être - reconnu, j’aurais été obligé de faire tout périr. · » 1.

La bande de Salambier était l’une des plus nombreuses ; elle avait ·, des ramifications immenses. Il fallut plusieurs années pour parvenir à la détruire. En 1804, on exécuta à Anvers plusieurs individus qui en avaient fait partie ; l’un d’eux, dont on n’a jamais pu savoir le véritable nom, paraissait avoir reçu une- éducation brillante : monté sur l’échafaud, ill éleva son regard jusqu’au fatal couteau, puisle des- -. cendant ’ à hauteur de cette lunette qu’un’autre condamné appelait le zéro de la vie : «· ’J’ai vu Palplm, dit-·il, à présent · je vois Yomégà >i ; et se tournant vers le bourreau, « voici le béta, faites votre devoir. » Quelque helléniste que l’on soit, pour faire de pareilles allusions à la